En décidant aujourd'hui de la manière dont il convient de traiter les adoptions internationales à l'avenir, le Conseil fédéral donne un signal important. En s'appuyant sur les recommandations d'un groupe d'experts qu'il a mis en place et après de nombreux rapports de recherche bouleversants, il fait un premier pas vers une gestion future. 

La question du retour aux sources a toujours été présente : Comment peut-on prendre le risque de créer de nouveaux cas alors qu'aucun moyen n'a encore été trouvé pour les cas passés? L'analyse historique en Suisse et à l'étranger a montré à maintes reprises que les procédures illégales n'étaient pas des cas isolés et qu'elles avaient un caractère systématique. 

Lorsque le Conseil fédéral, et donc la société suisse, se tourne vers l'avenir, une chose ne doit pas être oubliée: des milliers de personnes en provenance d'autres pays ont été adoptées en Suisse par le passé. Dans de nombreux cas, dans des circonstances illégales ou illicites.

Les personnes adoptées au Sri Lanka bénéficient actuellement d'une offre que Back to the Roots a mise en œuvre avec succès durant ces dernières années. Grâce à un travail de détective méticuleux et à des bases de données ADN, certaines recherches ont permis de réunir les deux familles ou, du moins, d'en savoir plus sur leur histoire. 

Les prochains mois et les prochaines années montreront de quelle manière cette décision sera mise en œuvre. Il faut désormais une volonté politique forte, une acceptation sociale et une reconnaissance sincère des erreurs commises. Pour que l'histoire puisse continuer à s'écrire avec une nouvelle perspective. Pour nous-mêmes. Et pour tous ceux qui suivront.

Nous exigeons:

• la poursuite et le développement de l'offre Back to the Roots, financée par la Confédération et les cantons, pour toutes les personnes adoptées au niveau international

#ouietavecnous - plus que jamais. 

Contact pour les médias:

Celin Fässler, +41 ​​79 667 65 85, kommunikation@backtotheroots.net